Accueil Art et Culture Film noir : 4 œuvres qui prouvent qu’il n’est pas mort

Film noir : 4 œuvres qui prouvent qu’il n’est pas mort

film noir

Mystères, crimes, armes et énigmes à résoudre, un film noir est essentiellement une source interminable de sensations fortes pour le spectateur qui se pose dans la place d’un héros souvent tourmenté et victime de situations morales et psychologiques malsaines. Souvent lié à la musique du jazz et des lumières profondes et assombries, le cinéma du film noir n’a jamais laissé indifférent et ne passe pas inaperçu. Avec la naissance du néo-noir le descendant du genre, ce cinéma reste toujours inquiétant et tourbillonnant, c’est donc d’une certaine évolution qu’on parle pour désigner la continuité du film noir.

Le film noir évoque la violence des émotions créées grâce à des innovations technologiques et autres effets visuels et auditifs qui tentent d’éveiller, voire de heurter l’âme et la conscience du spectateur.

Ces 7 œuvres riment avec les caractéristiques du genre et nous ramènent dans une aventure aussi cynique que délirante.

Drive (2011) :

Et comment ne pas se rappeler de la merveilleuse bande originale du film et de Kavinsky nous donnant la chair de poule avec « Nightcall » où un  Ryan Gosling, jeune homme solitaire, cascadeur le jour, se métamorphosant la nuit pour devenir chauffeur pour criminels jusqu’au jour où l’une des casses tourne mal et l’entraine dans une équipée infernale.

Outre les performances remarquables de Carey Mulligan et Ryan Gosling, la beauté des images a joué un rôle primordial, couleurs primaires présentant des émotions, des lumières magiques et électriques, plans très composés et différents, tout comme il a récemment fait dans son « The Neon Demon », le danois  Nicolas Winding Refn a réussi sublimement à apporter du caractère à ses personnages souvent taiseux et muets.

https://www.youtube.com/watch?v=KBiOF3y1W0Y

Thriller fidèle au film noir : Memento (2000) :

Un culte inoubliable de l’année 2000, Memento est un film néo-noir américain hors normes qui ramène le spectateur dans un voyage chronologique  préoccupant à travers le personnage principal Leonard Shelby, un héros amnésique recherchant le meurtrier de sa femme dans le but de se venger dans une atmosphère troublante et audacieuse qui se dérobe continuellement à sa mémoire.

Christopher Nolan, et dans l’un de ses premiers thrillers, a réussi le pari de filmer une histoire à l’envers avec la particularité d’alterner des scènes en noir et blanc et des scènes en couleur dans un montage stupéfiant suivant un ordre chronologique antipode.

https://www.youtube.com/watch?v=nHozKtsvag0

Film noir aux codes classiques : Sin City (2005) :

Un effort esthétique mémorable, un déroulement tourmentant qui a sans doute marqué le cinéma  inspiré du monde des comics, Sin City est un chef d’œuvre visuel, on y suit à travers trois personnages la vie dans un enfer urbain, images somptueuses qui mettent en valeur une violence qui se déchaine au fil des histoires.

Marv (Mickey Rourke), Dwight McCarthy (Clive Owen), et  John Hartigan (Bruce Willis) trois personnages impliqués en des violentes corruptions, poursuivent leurs aventures dans une cité sombre, hantée par le crime et le péché.

Un casting puissant mis en scène par  Frank Miller et Robert Rodriguez avec une participation du sulfureux Quentin Tarantino.

https://www.youtube.com/watch?v=T2Dj6ktPU5

Sauce sud-coréenne : Oldboy (2003) :

Et ici on parle de la version originale, la version sud-coréenne et non pas de l’adaptation américaine faite dix ans après. Une histoire basée sur un manga, mettant en scène plusieurs thèmes poignants tels que la vengeance et les insectes, le tout réalisé  par Park Chan-wook.

https://www.youtube.com/watch?v=2HkjrJ6IK5E

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